Le syndrome de choc toxique (SCT) a acquis une notoriété publique en 2015 quand Lauren Wasser, un mannequin américain, a été amputée de la jambe gauche après avoir contracté cette maladie. La composition des tampons de la marque Tampax avait alors été mise en cause dans un rapport révélant la présence de substances chimiques dangereuses telles que des perturbateurs endocriniens comme le glyphosate. Bien que ces composants n’aient pas leur place dans les produits d’hygiène féminine, nous savons aujourd’hui qu’ils ne sont pas directement responsables du SCT. Porter des tampons en coton bio ne permet pas de réduire le risque d’infection. Comment se prémunir contre le syndrome de choc toxique ?
1- Le Syndrome du Choc Toxique (SCT), qu'est-ce-que c'est ?
Le syndrome du choc toxique est une maladie infectieuse causée par une bactérie : le staphylocoque doré, aussi appelé « staphylococcus aureus ». Cette bactérie fabrique une toxine qui utilise les voies de circulation sanguine pour se propager et infecter progressivement les organes jusqu’à ce qu’ils cessent de fonctionner. Il s’agit d’une maladie rare mais très grave puisqu’elle peut causer la mort des patientes si elle n’est pas prise en charge très rapidement.
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Les facteurs de risque et les prédispositions au SCT
Des chercheurs du Centre International de recherche en infectiologie et du Centre National de référence des staphylocoques ont mené une étude au sujet du SCT auprès de 180 femmes françaises âgées de 12 à 30 ans. Entre février et décembre 2017, ils ont suivi les pratiques d’utilisatrices de tampons sur des périodes de six mois. Les résultats de cette étude (https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(20)30052-3/fulltext) ont été publiés le 10 mars 2020.
Les tampons sont les protections périodiques les plus mises en cause dans les cas de choc toxique recensés. En France, 60 % des personnes menstruées utilisent régulièrement ou occasionnellement des tampons. A titre d’illustration, en 2016, environ 6,8 millions de personnes utilisaient des tampons en France. L’étude sur les SCT a révélé que les personnes les plus prédisposées à développer cette maladie sont celles qui combinent les conditions suivantes :
- les utilisatrices de tampons
- les porteuses de la bactérie aureus productrice de TSST-1 au niveau vaginal
- n’ayant pas développées d’anticorps contre cette toxine
Selon les chercheurs, 1 à 5 % des utilisatrices de tampons portent la bactérie S. aureus au niveau vaginal et 10 à 20 % d’entre elles ne disposent pas d’anticorps contre la toxine TSST-1. L’étude sur les SCT a permis de chiffrer les risques et les facteurs aggravants qui peuvent mener à contracter cette infection :
- Les personnes qui portent le même tampon six heures ont deux fois plus de risques de SCT
- Les personnes qui portent le même tampon huit heures ont trois fois plus de risques de SCT
- Les personnes qui ne lisent pas les instructions d’utilisation courent en moyenne plus de risques
Aux États-Unis, trois femmes menstruées sur 100 000 sont touchées par le syndrome du choc toxique chaque année.
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2- Causes et symptômes :
Le risque de choc toxique pendant les règles est accru chez les jeunes-filles qui utilisent certaines protections hygiéniques. Il peut s’agir de produits jetables ou lavables comme les tampons périodiques ou les coupes menstruelles. Les fibres de cellulose et la silicone médicale utilisées dans la fabrication de ces produits d’hygiène menstruelle ne sont pas responsables du SCT.
Qu’est-ce qui les rend si dangereux ? Le tampon et la coupe menstruelle ont un point commun : ils empêchent le fluide menstruel de s’écouler et le maintiennent dans le vagin. Les staphylocoques dorés utilisent ce milieu de culture pour entamer leur prolifération et déclencher une infection mortelle. Il n’est donc pas recommandé de les garder trop longtemps : pensez à changer votre protection hygiénique régulièrement !
Comment reconnaître le syndrome du choc toxique lorsqu’il se manifeste ? Voici la liste des symptômes qui doivent vous alerter pendant vos menstruations :
- Fièvre
- Nausée
- Éruption cutanée semblable à un coup de soleil
- Vomissements
- Diarrhée
Si vous développez plusieurs de ces symptômes, retirez votre protection hygiénique et consultez en urgence.
3- Traitement et solutions pour éviter le choc toxique
Un « simple » traitement à base d’antibiotiques permet de soigner le SCT mais cette maladie n’est pas anodine pour autant. Quelle précaution prendre pour éviter les chocs toxiques ? Les bactéries présentes sur les muqueuses des parties intimes jouent un rôle important pour le système immunitaire et sa capacité à prévenir les infections par d’autres bactéries pathogènes. Pour préserver l’équilibre de votre flore vaginale, vous pouvez :
- Lire attentivement les instructions sur les emballages avant de mettre un tampon
- Utiliser un tampon applicateur stérile pour éviter le contact avec les doigts sales
- Se laver les mains avant et après insertion d’un nouveau tampon
- Rincer votre cup menstruelle à l’eau bouillante pour la désinfecter
- Éviter le port prolongé des tampons hygiéniques ou de votre coupe-menstruelle.
Pour empêcher le SCT de survenir, l’idéal est encore de renoncer aux protections périodiques intra-utérines et d’opter pour des produits plus respectueux de votre corps. Vous pouvez consulter l’avis de votre gynécologue qui vous aidera à choisir une option saine et sans risque. Pour lutter contre le syndrome du choc toxique, Sisters Republic vous présente les avantages de ses culottes de règles !
Les culottes de règles : vos meilleures alliées contre les SCT
La culotte de règle a été conçue pour s’adapter à toutes les morphologies. Chez Sisters Republic, nous savons bien que chaque femme est unique. C’est la raison pour laquelle nous proposons trois degrés d’absorption différents :
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- Medium : absorption égale à 2 tampons
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