Le sujet du cycle menstruel chez les femmes est plein d’a priori et d’idées reçues. La plus flagrante d’entre elles concerne la durée dite normale d’un cycle. Dans la culture populaire, la période des règles a une durée fixe de 28 jours. Or il suffit de regarder d’un peu plus près pour se rendre compte que ce chiffre n’est pas une valeur universelle. Sisters Republie fait un zoom sur les cycles menstruels courts.
Définition
a) Cycle court vs. Cycle normal
La durée d’un cycle menstruel peut changer d’une femme à l’autre et il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter si le vôtre dure plus ou moins longtemps, dans certaines limites toutefois. En effet, les professionnels s’accordent à dire qu’un cycle menstruel peut durer entre 21 et 35 jours. Voilà sans doute de quoi rassurer certaines.
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Au regard de cette « norme », un cycle court est donc inférieur à 28 jours. Loin d’être le signe d’un dysfonctionnement quelconque, ce phénomène est relativement courant. D’ailleurs, il n’y a pas forcément lieu de s’inquiéter si votre cycle dure au minimum 21 jours. En revanche, si entre le premier jour de vos dernières règles et celui de vos règles suivantes, il s’écoule moins de 21 jours, un suivi médical peut s’avérer nécessaire. On parle alors de polyménorrhée.
b) Cycle menstruel court et fécondité
L’une des principales questions qui se pose pour les femmes qui ont un cycle court est celle de la fécondité. La durée du cycle peut en effet influer sur sa capacité à tomber enceinte. Tout d’abord, il est primordial de faire la distinction entre le flux menstruel et de possibles saignements intermédiaires, appelés métrorragies. Ils sont facilement reconnaissables car ils interviennent sans symptôme contrairement aux menstruations. Une fois cette éventualité écartée et si vous constatez toujours un cycle court, il convient de déterminer quelle partie de votre cycle est concernée.
Si c’est la première phase ou phase folliculaire (pré-ovulatoire) qui est la plus courte, cela n’a généralement que peu d’impact sur la fécondité à moins qu’il y ait une absence d’ovulation. En revanche, si c’est la phase lutéale (post-ovulatoire) qui est concernée, cela peut signifier une carence en production de progestérone. L’ovule n’a alors pas la possibilité de s’installer dans le vagin, ce qui mène à des troubles de la fertilité.
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Cycles courts : causes et conséquences
a) Quand doit-on s’en inquiéter ?
Si vous vous inquiétez concernant vos cycles courts, il peut être nécessaire de consulter afin d’avoir un avis cohérent et pertinent de la part d’un professionnel. Toutefois, l’indicateur le plus évident concerne les cycles anormalement courts, c’est-à-dire inférieurs à 21 jours. Ces troubles du cycle peuvent être liés à des difficultés pour ovuler, voire à une absence totale d’ovulation. Il s’agit d’une des causes les plus fréquentes d’infertilité féminine. Il est donc primordial d’y accorder un grand intérêt.
Dans tous les cas, il n’est pas nécessaire de consulter dès le premier cycle court. Cela peut parfaitement indiquer un dérèglement temporaire de votre cycle menstruel, qui se rétablira de lui-même les mois suivants. Il est préférable d’attendre que le phénomène se manifeste sur plusieurs cycles avant de prendre rendez-vous avec un gynécologue. Ce conseil est particulièrement valable pour les jeunes femmes ou les adolescentes au moment de la puberté car elles sont souvent dans la période de début des règles. Ceci étant, rien ne vaut l’avis d’un professionnel. En cas d’inquiétude importante, n’hésitez donc pas à contacter votre médecin qui saura vous rassurer en toute connaissance de cause. Pour l'arrivée des première règles chez les jeunes femmes, la culotte de règles absorbante est l'option la plus sûre et confortable à la fois car elle peut servir aussi bien de protection hygiénique que comme pièce de lingerie quotidienne aussi bien élégante que discrète.
b) Les causes possibles des cycles menstruels courts
Bien qu’un cycle court ne soit pas toujours dû à un trouble précis, il peut arriver que certains syndromes en soient la cause. Dans ce cas, votre praticien sera sans doute le plus à même de la déterminer.
Toutefois, parmi les causes les plus fréquentes, on peut citer :
- Un syndrome des ovaires polykystiques. Ce phénomène se caractérise par une production en grandes quantités d’hormones mâles, les androgènes. Ce syndrome, à grande échelle, peut engendrer l’absence totale d’ovulation et donc l’infertilité.
- En l’absence d’ovaires, votre organisme ne sera évidemment pas en mesure d’ovuler.
- Une hyperprolactinémie. Les hormones produisant le lait sont alors particulièrement actives. C’est l’une des plus grandes causes de l’infécondité chez les femmes.
- Un fibrome, qui est en réalité une tumeur bénigne bien connue des gynécologues.
- Une anomalie ovarienne, qu’elle soit liée à un héritage génétique ou non.
Les situations que nous vous présentons ne sont bien évidemment que des exemples. Rapprochez-vous de votre gynécologue pour savoir à quoi est dû votre cycle court. Il saura mener des analyses approfondies en cas de doute.
Traitements et solutions
Quelle que soit l’origine de votre cycle court, sachez qu’il existe à la fois des solutions pour déterminer ce qui ne va pas et des traitements pour endiguer la plupart des symptômes de chaque patiente. Nous l’avons dit, la compréhension de votre cycle est un élément clé et l’une des premières choses que vous devez vérifier est la présence d’une ovulation dans vos cycles. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un test d’ovulation associé à une courbe de température. Cette solution permet de prendre la température de votre corps pendant toute la durée du cycle et de l’analyser. Une courbe normale et un test d’ovulation positif vous informeront sur votre fertilité et donc du bon fonctionnement de votre appareil génital malgré un cycle court.
Par ailleurs, dans certains cas, si vous souffrez d’une pathologie ou d’une affection comme celles précédemment citées, un traitement adapté vous permettra d’endiguer le problème des cycles courts. En cas de fibrome, un traitement chirurgical pourra être nécessaire. Dans bon nombre d’autres cas, un traitement hormonal pourrait être prescrit pour réguler le système hormonal.
Quoi qu’il en soit, un cycle menstruel court n’est pas forcément problématique. Si le phénomène est lié à une maladie particulière, votre gynécologue vous proposera un traitement adapté. Mais rassurez-vous : dans la majorité des cas, des cycles courts ne vous causeront aucun souci notable.
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