La puberté chez les jeunes femmes est souvent ponctuée de questionnements notamment en rapport avec l’arrivée des premières règles. C’est un événement qu’il convient de comprendre pour pouvoir s’y adapter. Si le cycle menstruel est généralement régulier chez une femme réglée, c’est rarement le cas pendant l’adolescence. On constate souvent des irrégularités, aussi bien concernant leur durée que sur la quantité de l’écoulement d’un cycle à l’autre. Parfois même, certaines jeunes femmes constatent une absence de règles.
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Troubles du cycle à l’adolescence
a) Définition et rappel des différents cycles
Loin d’être des phénomènes anormaux à l’adolescence, les troubles du cycle sont en fait les témoins des changements qui interviennent dans le corps et de son adaptation progressive. Il convient de distinguer trois principaux types de cycles chez les jeunes femmes :
- Le cycle dit normal définit des règles qui interviennent à intervalles réguliers et dont les quantités de sang sont plus ou moins similaires à chaque écoulement.
- Le cycle irrégulier qui se manifeste par des écoulements à intervalles aléatoires.
- Le cycle abondant caractérisé par des quantités de sang supérieures aux écoulements habituels.
b) Les premières règles à l’adolescence
Quel que soit le type de cycle auquel vous êtes confrontée, sachez qu’il ne présume en rien du bon fonctionnement de votre appareil génital et votre fécondité. Chez les adolescentes, les premières règles interviennent souvent avant même l’ovulation. Elles témoignent en réalité d’un corps en bonne santé, prêt à s’adapter à cette nouvelle condition.
La grande majorité des jeunes femmes connaissent des menstruations irrégulières. Au cours des premières années de menstruations, il a été démontré que la plupart des adolescentes ont leurs règles en moyenne deux fois par an. Cette forte irrégularité s’accompagne d’ailleurs fréquemment d’un écoulement abondant. Pour cette raison, les culottes hygiéniques Sisters Republic sont fortement appréciées des adolescentes en raison de leur grand confort et fort pouvoir absorbant.
Cette situation d’absence de règles sur plusieurs mois est donc assez banale pour la plupart des jeunes femmes. La régulation du cycle menstruel faisant partie intégrante de la puberté, les irrégularités ne doivent pas vous inquiéter outre mesure. Toutefois, il est important de s’interroger sur les causes éventuelles de ce phénomène afin de savoir si une consultation est nécessaire.
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Identifier les possibles causes d’une absence de règles
a) Conditions psychologiques et absence de règles
La puberté à proprement parler est souvent une période complexe à appréhender pour une jeune femme. Le contexte psychologique peut affecter directement ou exacerber les symptômes physiques propres à la puberté. C’est là toute la difficulté du dépistage d’un trouble du cycle à l’adolescence. Au-delà des douleurs nouvelles dans le bas-ventre, l’appréhension des premières règles et la perception que les jeunes femmes ont de leur propre corps ont un impact important sur les menstruations. Ce stress peut engendrer une absence de règles. Dans ce contexte, le soutien apporté aux adolescentes au moment des premières règles est une solution qui leur permet souvent de mieux les accepter. La baisse du niveau de stress d’une adolescente peut suffire à faire revenir ses règles et à réguler son cycle.
b) Les causes possibles
Au-delà du contexte autour de la puberté, il arrive néanmoins que les troubles du cycle chez les adolescentes ou l’absence totale de règles soient le symptôme de quelque chose de plus grave. Il convient d’avoir connaissance des différentes causes possibles de ce dérèglement.
Un cycle anormal ou l’absence de règles peut être dû à :
- Une infection génitale, qu’elle soit liée ou non à des rapports sexuels.
- Un trouble du comportement alimentaire, notamment l’anorexie, régulièrement constatée chez les jeunes femmes.
- La maladie de Von Willebrand, souvent héréditaire et due à une protéine dans le sang. Elle se caractérise par des saignements très importants.
- Un syndrome des ovaires polykystiques qui induit une présence anormalement élevée d’androgènes (hormones masculines). Ce syndrome peut engendrer des cycles particulièrement longs ou l’absence totale de règles.
- Une tumeur dont il conviendrait de déceler la taille et la dangerosité.
- Une grossesse.
Les causes d’une absence de règles sont donc nombreuses ; seul un spécialiste saura déterminer l’origine précise de ce phénomène.
Traitements pour l’absence de règles à l’adolescence
a) Quand faut-il consulter ?
Comme nous l’avons dit, les premières menstruations chez les adolescentes sont rarement régulières dès le début. La mise en place d’un cycle dit normal peut nécessiter plusieurs années. Par ailleurs, la durée d’un cycle étant très variable et n’ayant qu’une valeur indicative, il est inutile de s’inquiéter outre mesure. Il faudra compter un ou deux ans avant de voir si un cycle est effectivement irrégulier et si l’absence de règles persiste. Un simple suivi gynécologique suffira à déterminer si cette absence de règles est inquiétante ou non. Lorsque les troubles du cycle cachent des causes pathologiques ou des affections particulières, le spécialiste sera en mesure de les déceler. D’autres critères plus éloquents peuvent par ailleurs vous pousser à consulter un gynécologue : les jeunes femmes dont les seins ne se sont pas développés à 13 ans ou dont les règles ne sont pas arrivées une seule fois à l’âge de 15 ans.
b) Quels sont les traitements existants ?
Comme souvent dans le domaine médical, les traitements sont aussi nombreux que les causes d’une absence de règles. Il est donc nécessaire de connaître l’origine du trouble avant de tenter de l’endiguer. Soigner la cause revient généralement à réguler naturellement le cycle menstruel.
Pour autant, il existe des solutions qui facilitent l’apparition d’un cycle normal. Celles-ci doivent toutefois être mises en œuvre lorsque toute cause pathologique a pu être écartée. Chez les adolescentes, on utilise généralement des progestatifs qui soutiennent la création d’hormones. Ils existent sous forme de médicament, d’implant ou de stérilet. Dans ce cadre, la pilule contraceptive permet également de favoriser la régulation du cycle.
Attention : même en l’absence de règles, une adolescente peut malgré tout tomber enceinte. L’utilisation de moyens contraceptifs reste donc indispensable. En effet, un trouble du cycle impliquant une absence de règles n’est en aucun cas un indicateur de la fécondité d’une jeune femme. Un cycle très irrégulier peut parfaitement mener à une grossesse en cas de rapports sexuels non protégés.
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